La vie est un long ruban qui se déroule sans temps mort dans un mouvement souple qui alterne espoir et déception (Dany Laferrière) petits bonheurs et peines: ainsi a été notre semaine que nous vous partageons.

 

UNE SEMAINE BIEN REMPLIE

SAMEDI 13 OCTOBRE

Ce samedi, c’est l’assemblée générale de l’Association du Foyer Aurore, à 9h30, 58 rue des 4 églises à Nancy. Il ne s’agit pas de traîner si on veut être à l’heure! Marie Grandjean accompagnée de son mari nous y conduit avec le minibus.

A la fin de la réunion, Bernadette Helluy nous annonce que son papa, Monsieur Castet, le co –  fondateur du Foyer, allait bientôt mourir. On a été toutes tristes. Alors Agnès a dit tout haut une belle parole: ‘’Je félicite Bernadette pour son papa, pour tout ce qu’il a fait pour le Foyer, pour nous’’.

Avant de se quitter, on s’est retrouvé pour partager un petit verre de l’amitié et se souhaiter un bon dimanche.

Le samedi après-midi, on avait du travail à faire pour l’anniversaire de Sylvie. En premier, faire le gâteau au chocolat et le décorer, pour que Sylvie ne sente pas quand elle rentrera de son travail et fermer la porte de la cuisine pour qu’elle n’aille pas dans le frigo!

Après on a décoré la salle à manger: mettre une belle nappe, les assiettes, couverts, arranger les serviettes, un bouquet, terminer d’emballer les cadeaux et fermer aussi la porte à clef! Et se faire belle!

A 19h on est toutes prêtes; on a fermé les volets, allumer les lampes d’ambiance et Sylvie entre, toute étonnée et contente! Avant le dessert, on apporte un beau panier, il est gros! Dedans on a mis nos cadeaux: les cartes personnelles de chacune, et d’autres choses.

Et puis c’est le gâteau en forme de cœur: on trinque et on applaudit 60 fois : Bon anniversaire, Sylvie ! Mais ce n’est que le début de la fête!

LE DIMANCHE 14 OCTOBRE.

Le matin, on a rejoint le groupe des associations familiales qui faisaient leur réunion dans la maison de retraite: ils étaient dans toutes les salles et il y avait plein d’enfant, même des tout petits. On a été invitées à leur présenter le foyer, leur offrir des flyers, prendre l’apéritif avec eux et ouvrir notre cuisine pour que les mamans réchauffent les biberons et les petits pots.

L’après-midi, nous sommes invitées chez une nouvelle amie du Foyer, Martine Manneville, pour un goûter. On va chercher Sylvie à la sortie de son travail. Martine nous attend, elle nous fait entrer dans sa belle maison et on découvre une belle table, bien décorée avec de bonnes choses. On raconte qui on est, ce que l’on fait. Martine pour la première fois est grand-mère d’un petit bébé qui s’appelle Gabin : on lui offre une brassière bleue! Martine nous a montré des photos de Gabin avec son papa et sa maman et ses mamies: il est beau! Martine a appris que Sylvie aura le 18 octobre son anniversaire, elle lui offre un plat décoré d’une Bécassine, réalisée par une artiste. Le temps passe trop vite, il faut partir! Mais on se reverra. Merci Martine pour ton invitation! 

SAMEDI 20 OCTOBRE

LA guerre de 14

LUDRES, un village pendant la guerre de 14

Le centenaire de la fin de la première guerre mondiale, le 11 novembre 1918, donne lieu à beaucoup de manifestations. La commune de Ludres a, à son niveau, marqué ce grand événement, en puisant dans ses archives et en sollicitant le concours des habitants pour réaliser cette exposition honorant la mémoire des soldats français.

Il y a eu à la médiathèque de Ludres une exposition qui s’appelle: Ludres, un village pendant la guerre de 14/18.

Pour vous encourager d’aller voir, car il y a beaucoup de photos, nous vous partageons nos souvenirs:

Un responsable de la médiathèque nous a expliqué l’exposition. montré les habitants de Ludres pendant la guerre; il nous a parlé des Allemands et des Français; on a vu des soldats blessés. On ne s’amuse pas avec la guerre!

Des photos montraient quand les soldats, près de la gare, faisaient la cuisine; ils avaient une cuisine roulante tirée par des chevaux et dedans il y avait comme un grand tonneau où ils faisaient cuire la nourriture. Le grand père de mon papa était à la guerre. , ils faisaient des grands trous pour se cacher ; ils n’ étaient pas à l’aise.

Dans des vitrines, on a vu des casques, un képi, des fusils, des bombes pour attaquer et les soldats avaient comme un mouchoir où c’était écrit comment on faisait marcher le canon; c’était en tissu pour que ce ne soit pas abîmé par l’eau. On a vu les bracelets en fer que les soldats avaient et dessus leur nom était écrit. Ils faisaient des grands trous pour se cacher ; ils étaient dans l’eau, ils avaient froid; ils n’étaient pas à l’aise. Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas ça.

Il y a une grande photo de Guynemer; avec son avion, il est passé plusieurs fois au dessus de Ludres. Emmanuelle, elle, regardait des livres sur la guerre

Toutes nous avons signé le livre, car c’est pas bien la guerre; les soldats n’étaient pas contents de faire la guerre.

DIMANCHE 21 OCTOBRE

LE JARDIN ÉPHÉMÈRE

Difficile de vous dire comme c’est beau le jardin éphémère de la place Stanislas: mais on a pris des photos pour vous montrer!

Le jardin éphémère parlait du Japon : il y avait le drapeau japonais. Il y avait un petit jardin de sable noir entouré d’eau, on jette des pièces en faisant un souhait.

Il y avait des structures en bois pour faire les parterres ; les fleurs sont magnifiques, rouges et blanches, encore les lotus. On est monté au balcon pour bien voir et prendre des photos; on voyait le jardin en entier. Il y avait un petit berceau en bois accroché en l’air pour faire comme une lampe. Il y avait des barrières pour interdire de passer. Autour de la statue de Stanislas, il y avait des bambous et de l’eau coulait.

Il y avait aussi des transats; on s’est reposé dessus; ils étaient confortables et on pouvait regarder la place Stanislas : c’était beau!

Les jardiniers ont bien travaillé ; on leur dit Merci, on y retournera l’année prochaine.

LES OBSÈQUES : Un hommage bien mérité

Le samedi 20 octobre, les résidentes ont rendu un dernier hommage à Monsieur Castet, s’associant à sa famille et à tous ses amis. Monsieur Castet est le co-fondateur du foyer qu’il a voulu pour sa fille Anne, il était l’ami du foyer.

Gwenola a bien exprimé leur place dans cette célébration :’’J’ai apprécié quand dans la prière, ils ont parlé du foyer que le papa avait créé. J’ai trouvé que la famille était très attentive à nous’’.

C’est vrai, avec les petits enfants et arrières petits enfants, elles ont déposé un lumignon près du cercueil et à la fin de la cérémonie, une petite fille du défunt a accompagné les résidentes au micro et a aidé Emmanuelle, à lire le petit mot que nous avions écrit. Sylvie ne pouvant rester pour la messe, une personne de la famille l’a accompagnée pour bénir Monsieur Castet.

La cérémonie a rempli Agnès d’émotion : ‘’ Ça m’a fait pleurer car je l’ai connu encore Madame Castet et Anne qui était avec nous au foyer. »

Et Emmanuelle : ‘’J’aimais bien monsieur Castet encore Anne; la messe était belle parce qu’il est au ciel ; les chants étaient beaux; tout le monde priait; ce n’était pas triste. Sur le cercueil, il y avait un grand tissu, bleu blanc rouge parce qu’il était militaire et soignait les soldats blessés. Mon cœur a regardé vers le ciel et j’ai pensé à ma maman et à mon papa’’.

Perle conclut :’’Il est bien au ciel avec sa fille’’

livret_messe_bp final

avis de décès

28 janvier1919 -14 octobre 2018

Une grande page de vie et toute vie est mystère

Sur la première feuille de votre livret une méditation du Cardinal Newman :

« Le Royaume des cieux est ordinairement fait d’actes secrets, de secrètes charités, de secrètes prières, de secrets renoncements, de secrètes luttes, de secrètes victoires. »

Cette parole définit bien la longue vie de Papa, bien pleine jusqu’au bout…, celle d’un croyant, aimant la vie, sobre et exigeant pour lui.

De la période militaire, de l’Ecole de Santé navale de Bordeaux aux trois dernières missions en Algérie qui l’avaient beaucoup marqué, demeuraient une attention constante et un désir profond de comprendre les évolutions de notre monde.

De la période civile encore plus longue, aux facettes médicales et services citoyens variés (Secours Catholique, Fondation du Foyer de l’Aurore, Renaissance de l’école primaire du village du Cardinal Sarah à Ourous en Guinée) une vie unifiée : Son amour pour Dieu, pour son épouse, pour la Médecine, son souci de répondre avec respect et précision à toute demande d’aide ne faisaient qu’Un.

Aujourd’hui avec les textes choisis par Papa, nous présentons, ensemble, cette longue vie à la MISERICORDE du Père, nous demandons au Christ réssuscité d’ILLUMINER son chemin d’éternité et nous rendons grâces pour l’HERITAGE reçu.

VENDREDI 19 OCTOBRE

ANNIVERSAIRE Sylvie

ON A PAS TOUS LES JOURS 60 ANS!

Une très belle soirée avec la famille et les amis à partager ;

Pour Perle, c’était bien, il y avait plein de gens; c’est Gwenola qui a apporté le gâteau, dessus il y avait la bougie des 60 ans; il y avait un bon buffet; François a mis une chanson sur son ordinateur; Sylvie, tu es ma meilleure amie pour la vie.

Agnès : ça m’a plu; Sylvie a eu de beaux cadeaux, Les plats étaient beaux, et bons: la personne qui les a confectionnés a très bien travaillé; Sylvie était entourée de sa famille : sa maman, son frère sa belle sœur, ses nièces; on était presque 20. Nous avons chanté une chanson sur Sylvie sur un air qu’elle aime. Merci Sylvie pour cette belle soirée

Emmanuelle nous dit: ‘’c’était la joie, il y avait les fleurs, les cadeaux’’

Et Gwenola : ‘’J’étais contente pour Sylvie’’

remerciement sylvie      a visualiser en cliquant sur  »remerciement Sylvie »

                                                   » Souhaitez nous de bonne vacances et à la rentrée  »