Rapport d’activités 2013

L’année écoulée nous avons orienté nos projets vers l’ouverture du foyer et cela de diverses façons, tant en allant vers l’extérieur qu’en accueillant au foyer.

A la maison sainte Thérèse, le samedi ou le dimanche, pour nous véhiculons des personnes en fauteuil roulant pour les conduire à la messe ; nous sommes invitées aux festivités de la maison en aidant au service des tables ; par Emmanuelle le foyer participe aux différentes animations proposées et de ce fait une relation existe (prêts de documents, intérêt aux activités, échange d’idées) , les autres résidentes y participent en fonction de leur présence et il y a tous les bonjours/ bonsoirs liés aux allées et venues dans la maison. Avec la communauté religieuse, il y a des invitations réciproques à certains moments de l’année

Sur la commune de Ludres, nous avons participé à ‘’octobre rose’’ et à cette occasion, nous nous sommes présentées au maire de Ludres, à la fête de la musique, nous allons régulièrement au marché du samedi qui se tient sur la place de la mairie, les contacts avec les différents personnels médicaux et para- médicaux, les rencontres journalières dans le bus ; il y a eu la brocante à laquelle Gwenola a participé, avec comme supporters Emmanuelle et Sylvie ; l’animatrice de la maison de retraite l’a prise avec elle sur son stand et l’aidée : une jolie recette : 28euros !

Guise Emmanuelle est inscrite au club de Judo de Ludres : une mère de famille dont la fille est à l’ESAT de Ludres, le lundi emmène Emmanuelle à 19h30 et la ramène à 21h30.

A l’extérieur

En premier lieu, il y a toutes les relations avec les ESAT, principalement celui d’Heillecourt : nous avons alerté la psychologue au sujet de Gwenola et de ses conditions de travail qui est du câblage où elle fixe des câbles toute la journée ; cela a suscité en juin une réunion de synthèse (étaient présents le responsable des ateliers, le moniteur, la psychologue et psychiatre, la tutrice, Melle Peultier et moi- même) où il a été demandé un changement d’atelier : à cet effet le stage qui devait être mis en place à la rentrée n’est pas organisé d’une manière suivie, alors que l’orthoptiste – Gwenola souffre d’un problème oculaire sérieux- a adressé une lettre au médecin de la médecine du travail ; à la prochaine réunion qui a lieu le 15 octobre, nous demanderons fermement l’application de ce qui avait été convenu : si cela n’est pas fait, nous alerterons le directeur de l’ESAT et le président de l’AEIM. Nous honorons toutes les invitations faites par les ESAT au moment des portes ouvertes, et du spectacle d’été au dynapole : sur le site, un circuit est à parcourir avec des véhicules propulsés à force humaine : c’est un partenariat avec les entreprises pour lesquelles travaillent les ESAT et leurs salariés. A cause de la conjoncture économique, l’année a été difficile pour nos trois salariées des ESAT : elles rentraient déprimées : ‘’on a pas eu de travail’’, mais soulagées quand elles avaient eu ; pendant presque 3 mois, elles en étaient réduites à emporter leurs livrets de mots croisés, fléchés et coloriage ; à ce sujet, au Directeur de l’ESAT, j’ai exprimé mon incompréhension -alors que le personnel d’encadrement était présent- de laisser ces salariés en situation de protection, désoeuvrés et désemparés. Pour terminer sur une note heureuse, il convient de signaler la reconnaissance de 20 années de travail pour Sylvie le 6 décembre et pour Gwenola le 7 décembre : nous organiserons une petite manifestation pour fêter l’événement

Les résidentes ont participé au flash mob à Noël sur le parvis de la cathédrale et sur la place Stanislas ; nous avions été contactées pour cette manifestation alors nous avons invité pour un dîner les personnes responsables qui nous ont appris cette forme de danse et nous continuons le compagnonnage amical : nous avons été à notre tour et travaillons à une représentation pour le 30ème anniversaire.

Elles ont aussi pris une part active au pèlerinage à Lourdes : avec la Fraternité des ‘’Amis de Jésus, Marie, Joseph’’, qui regroupe des jeunes issus de Jean Baptiste Thiery et leur famille, nous avions organisé avant mon arrivée à Ludres un pèlerinage à Lourdes lors du grand pont du 8 mai pour célébrer les 10 ans de cette Fraternité. Les résidentes y ont été intégrées et contribué efficacement avec les familles à 10 ventes de madeleines dans les différentes paroisses de Nancy ; un suivi relationnel s’est mis en place avec plusieurs familles (être invité et inviter) ; au cours des 2 rencontres préparatoires qui ont eu lieu à Ste Thérèse (grâce à la bienveillance de MR Berthélemy) elles ont confectionné des chapelets en pâte en papier ; tout cela s’est épanoui dans une vie de groupe forte, priante et amicale pendant le séjour.

Mademoiselle Peultier organise de sorties et loisirs divers et appréciés : concert jazz à Vandoeuvre, foire de Nancy (grâce à elle, nous avons profité de la journée gratuite destinée aux personnes ayant un handicap), pique- nique et danses à la pépinière en juillet, et profiter des promotions alléchantes : moules- frites. Et nous fêtons les anniversaires au restaurant situé à 5mn du Foyer.

Nous nous rendons aux grandes animations diocésaines et celle de la ville de Nancy : la renaissance à Nancy (défilé…..) les jardins éphémères, les expositions. Avec le personnel de l’organisme ‘’Esprit Tranquille’’ il y a différentes activités : les courses hebdomadaires, les sorties du dimanche et la piscine pour laquelle subsistent des difficultés entre les horaires de celles qui travaillent en ESAT et ceux de Sylvie. Nous avons été invitées par le Président et la directrice d‘Esprit Tranquille’’ pour fêter les 10 ans de leur association : l’accueil a été bien cordial. Sylvie, compte tenu de ses horaires de travail qui la priaient des interventions du samedi et dimanche, de bénéficie le lundi de 17h30à 19h00, d’une prise en charge individualisée. La MDPH, a accordé pour Agnès et Emmanuelle une intervention mutualisée (mardi et jeudi de 7h00à 8h00) pour la toilette et hygiène : c’est ainsi qu’elle a signalé une éruption chez Emmanuelle, car il faut le dire, les personnes ayant un handicap intellectuel ne disent pas, pour la plupart, quand elles ont mal. De plus Emmanuelle aun prise en charge personnelle les jeudis de 14h00 à 17h00.

Pour le Nouvel An, avec le personnel d’Esprit tranquille, le foyer, Résidentes et personnel éducatif, nous nous retrouvons au restaurant chinois pour une soirée sympathique.

Une grande partie du bénévolat est assurée par Madame Marie Xavier Petry qui maîtrise la partie administrative ; de plus elle est toujours disponible pour assurer une présence auprès d’Emmanuelle quand je suis obligée de m’absenter dans la journée.

Madame Lebrun s’est aimablement proposée de nous conduire après le dîner pris en commun au foyer au son et lumière de la place Stan et est prête à recommencer…

Une jeune étudiante en orthophonie, Gaume Madeleine, intervient le lundi (18h00 à 19h00) pour une initiation avec des instruments de musique.

Cela ne fait pas oublier l’ordinaire de la vie du foyer comme lieu de vie et de chacune personnellement ; et cela particulièrement avec Melle Peultier : sa présence attentive et chaleureuse, son souci du bien-être personnel, par l’activité esthétique  du soin du visage, donc le soin de soi-même, de l’image que l’on a de soi et celle que l’on offre aux autres est bénéfique et bienfaisantes pour les Résidentes qui se réfèrent à elle pour des conseils de toilette. L’apport des salariés des services d’aide à la personne est important en présence et en heures (piscine, courses, soins d’hygiène).

L’hiver a été rude : gastro- entérite sévère et grippe pour plusieurs qui ont nécessité des arrêts de travail de 8 à 15 jours. Dans la vie du Foyer, il y a les inquiétudes de chacune pour la santé de leur proches : Sylvie pour son papa, Agnès pour son oncle malade et décédé, Emmanuelle pour sa tante décédée elle aussi, Gwenola toujours en souci pour sa maman, Perle qui porte la future opération de son papa, l’absence d’Agnès, suite à une fracture de l’astragale juste à la fin des vacances et une immobilisation de 6 semaines, loin du Foyer.

Et puis, il y a ce qui ne peut se quantifier : la présence respectueuse et affectueusement dans l’écoute, le partage des difficultés et lourdeurs du travail (absence de travail pendant le 1er trimestre), des petits et grands secrets, le soutien exigeant et aidant pour que chacune soit capable d’être heureuse, d’épanouir le meilleur d’elle-même et ainsi progresser et aller vers plus de vie, de joie et en donner.

Je n’oublie pas sœur Lucie : son départ a été ressenti douloureusement par chacun et par toutes ; nous l’avons porté dans la prière, la paix : il noua été donné d’avoir vécu avec elle, d’avoir été aimées par elle et de l’avoir aimée.

Et tout de suite, nous souhaitons vous retrouver pour notre maintenant traditionnelle fête de Noël